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Année de la jeunesse : les jeunes des partis politiques exposent leurs attentes

Démarrées le lundi 30 janvier 2023, les rencontres consultatives entre les membres du gouvernement et les couches sociales de jeunesse, concernant le projet des jeunes pour 2023, se sont achevées le jeudi 2 février 2023 à l’auditorium de l’immeuble de la CNPS au Plateau. Elles ont eu lieu cette fois, avec les organisations des partis politiques.

 

C’est pratiquement pendant près de trois heures que s’est tenue la dernière rencontre consultative entre les membres du gouvernement et les couches sociales de jeunesse concernant le projet des jeunes pour 2023 ou « Plan jeunesse 2023 ». Elle s’est tenue le jeudi 2 février 2023 à l’auditorium de l’immeuble de la CNPS au Plateau, avec pour interlocuteurs, les jeunes des formations politiques de la Côte d’Ivoire. Ce laps de temps a permis aux leaders de jeunes des partis politiques et leurs représentants de dire de vive voix, leurs attentes et leurs préoccupations concernant le projet « Plan jeunesse 2023 ». Et cela, au regard de la déclaration faite par le chef de l’État, qui a décrété 2023, comme année de la jeunesse. Les échanges qui ont eu lieu avec le ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion Professionnelle et du Service Civique, de la Communication et de l’économie numérique, de l’Education nationale et de l’alphabétisation, de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté, se sont déroulés dans une ambiance bon enfant. Pour une fois, les jeunes de partis politiques ont laissé de côté, leurs convictions politiques pour exprimer leurs préoccupations et faire des propositions relatives au projet « Plan jeunesse 2023 ».

 

De façon globale, les interventions des jeunes ont tourné autour de la formation, la vulgarisation des projets relatifs à l’entrepreneuriat et leurs financements, l’augmentation de l’âge pour les concours, une accentuation du civisme par l’instauration de cours de civisme au primaire et secondaire, l’aide ou l’encadrement et le financement à apporter aux jeunes qui désirent entreprendre ou créer leur entreprise. Il est également demandé l’amélioration du suivi et de la prise en charge psychologique des jeunes traumatisés au cours des différentes crises qu’a connues le pays, l’intervention des psychologues et des sociologues dans les établissements primaires, secondaires et dans les universités et grandes écoles pour une prise en charge psychologique des enfants ayant des problèmes psychologiques. Pour une meilleure orientation des élèves et étudiants dans les filières, l’intervention des conseillers d’orientation et conseillers pédagogues est proposée. Sur ce même point, il est proposé aux parents de laisser le soin aux conseillers d’orientation et conseillers pédagogues d’aider les enfants à opérer leurs choix. Les propositions des jeunes ont aussi tourné autour du nombre élevé de documents à fournir pour le financement des projets et les concours, la réouverture des usines et des sociétés fermées dans certaines régions du pays. Les femmes ont pour leur part, émis le vœu d’être plus prises en compte dans les projets de jeunes. Certains intervenants ont même fustigé l’agence emploi jeunes, arguant qu’elle ne prend en compte qu’une frange des jeunes. Hormis les propositions retenues, les ministres ont tout de même répondu à certaines préoccupations. Le ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion Professionnelle et du Service Civique a tenu à indiquer que l’Agence emploi jeunes concerne tous les jeunes, et qu’elle ne fait pas de discrimination. Le ministre Mamadou Touré a même cité le cas de la jeunesse du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), qui a sollicité l’Agence pour des formations concernant leurs membres. Il a motivé les jeunes des autres partis politiques à agir de même. Les programmes de l’Agence, à l’en croire, ont fait des souplesses concernant l’âge, dont le plafond est de 40 ans.

 

En sorte que, s’il y a dans un projet, un homme qui a cet âge, même si les autres sont plus âgés, et que le projet permet de créer des emplois, alors il est pris en compte. S’agissant de l’âge, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a proposé de le repousser pour le concours des professeurs de lycée de 35 à 42 ans. Adama Diawara a souligné que des bourses d’études sont octroyées aux étudiantes des filières scientifiques des cycles supérieurs, quand elles valident leurs unités de valeur (UV). La ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation a répondu que le gouvernement a pris des mesures pour le suivi et de la prise en charge psychologique des jeunes traumatisés au cours des différentes crises qu’a connues le pays. Quant au ministre de la Communication et de l’économie numérique, il a insisté sur le fait que les jeunes ne suivent pas les informations diffusées aux journaux télévisés de 20 heures. Sinon, pour Amadou Coulibaly, ils sauraient qu’il existe un programme dénommé « Pépite », qui permet d’accompagner ceux qui créent une entreprise pour la première fois. Ce programme les aide à créer l’entreprise et des cabinets les aident à avoir des financements. Les jeunes ont dès lors une semaine, pour produire leurs propositions aux ministères.

 

ARISTIDE OTRÉ

Source : l’@venir

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